5 erreurs de cybersécurité qui coûtent cher aux professions réglementées

1. La dépendance au stockage local

Dans un bureau d’études, un projet peut représenter des mois de travail collaboratif. Chez un notaire, un dossier contient des données confidentielles que la loi impose de préserver. Pourtant, certains continuent de stocker l’essentiel uniquement sur leurs postes locaux ou leurs serveurs internes. La panne matérielle, l’erreur humaine ou une cyberattaque suffisent alors à effacer des mois de production. Les conséquences ne se limitent pas à la perte technique : c’est la confiance des clients et la réputation professionnelle qui sont directement mises en jeu.


2. Les logiciels jamais mis à jour

“On verra demain.” Ce réflexe face à une mise à jour peut sembler anodin. Dans les faits, chaque logiciel obsolète devient une porte d’entrée pour les attaquants. Plusieurs attaques récentes ont paralysé des cabinets entiers simplement parce qu’une faille connue n’avait pas été corrigée. Un logiciel non actualisé, c’est un peu comme une serrure rouillée : elle tient jusqu’au jour où elle cède sans prévenir.


3. Des accès trop larges

Il est fréquent de voir, dans les structures où la collaboration est dense, des accès administrateur accordés “pour gagner du temps”. Mais donner les mêmes droits à un stagiaire, un assistant et un responsable, c’est comme distribuer les clés du coffre-fort sans contrôle. Une simple erreur de manipulation, ou pire, un piratage, peut alors contaminer l’ensemble du système d’information. La cybersécurité repose autant sur la technique que sur la gestion fine des permissions.


4. Le facteur humain sous-estimé

On imagine souvent que les collaborateurs sont naturellement vigilants. Pourtant, les attaques de type phishing n’ont jamais été aussi réalistes. Les emails frauduleux imitent désormais à la perfection ceux de partenaires, de banques ou même d’institutions publiques. Un seul clic malheureux suffit à exposer l’ensemble des données sensibles. L’idée reçue selon laquelle “ça n’arrive qu’aux autres” a coûté cher à plus d’un cabinet… et les pirates, eux, n’ont rien d’aléatoire : ils ciblent précisément les professions où la donnée a de la valeur.


5. La conformité reléguée au second plan

Le RGPD et les réglementations sectorielles imposent des obligations strictes en matière de gestion des données. Mais trop d’organisations pensent encore que leur taille les met à l’abri. C’est l’inverse : les régulateurs comme les clients sont de plus en plus attentifs. Un manquement ne se traduit pas seulement par des amendes, mais aussi par une perte de crédibilité durable. Pour des professions dont la réputation est la première richesse, négliger la conformité est une erreur stratégique.


Il est temps de sécuriser pour durer

La cybersécurité n’est pas un luxe réservé aux grands groupes. C’est un pilier de continuité et de confiance pour les notaires, bureaux d’études et plus largement toutes les professions réglementées. Éviter ces erreurs, c’est protéger bien plus que des données : c’est garantir la pérennité d’une activité et la sérénité des équipes.

Et si, finalement, la vraie valeur ajoutée d’une solution d’infogérance n’était pas seulement technique, mais humaine : la tranquillité d’esprit ?

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